C'est un partage qui n'arrange pas vraiment les deux équipes. Et surtout pas le RCS Brainois ! Samedi soir, les hommes d'Olivier Suray n'avaient plus qu'un point d'avance sur le deuxième, l'Union Royale Namur - Fosses-la-Ville, qui avait remporté son duel face à Jette (1-0). Braine était donc conscient de la situation. Il fallait prendre les trois points face au Racing Jet. Mais les Jaune et Bleu en ont perdu deux dans la course au titre. La faute à un jour sans. Un match au cours duquel les joueurs locaux n'auront pas réussi à mettre assez d'intensité pour pouvoir réellement inquiéter leurs adversaires.
Un nul arraché au caractère
Côté wavrien, on pourrait par contre se satisfaire de ce point pris sur le terrain du leader. Un point précieux qui pourrait faire la différence lors du décompte final. Mais les Macas ne se font pas trop d'illusions. Le chemin à parcourir vers le maintien est encore long. Et le prochain match qui se jouera le 6 avril sera décisif : le RJ Wavre reçoit Tamines. Un match à 6 points comme on aime à dire dans le milieu footballistique. Reste que les Vert et Blanc ont réalisé une belle prestation à Braine, dimanche après-midi. C'est d'ailleurs eux qui ouvriront la marque sur un superbe coup-franc du capitaine Mathias Larotonda (0-1, 30'). En deuxième période, les hommes de Pascal Pilotte subiront pourtant les attaques adverses répétitives. Et c'est finalement un penalty converti par Thomas Depotbecker qui aura raison des visiteurs (1-1, 70').
Tout reste possible
Malgré ce partage aux allures de défaites pour Braine, les leaders de cette Divison 3A Amateurs ont toujours leur sort entre les mains. Il reste 4 matchs. 4 finales à disputer en vue du titre. Et les Brabançons comptent 2 points d'avance sur des Namurois dont la fin de championnat ne s'annonce pas réellement plus facile. Les Macas, de leur coté, possèdent 3 points d'avance sur le quatorzième et premier relégable, Tamines. La situation est donc claire pour les deux équipes brabançonnes de la série. Chacune sait ce qu'il lui reste à faire.
Sylvain Guillaume - Images : Samuel Francis