Fin octobre le Conseil d’Etat avait annulé la demande du permis d’urbanisme du nouveau Home Renard suite au recours de 5 riverains, pour un arbre remarquable. Ce matin, les résidents et le personnel, se sont mobilisés pour sauver la maison de repos.
De 8h à 14h, des membres du personnel et des résidents du Home Renard ont occupé la place Ernest du Bois, devant la maison communale, pour sensibiliser la population. « On en a marre. On voulait montrer notre ras-le-bol. Parce que notre home, il n’est plus aux normes et donc si nous n’avons plus de maison où vont aller résidents? Aujourd'hui, notre but, c'est de mettre en avant nos résidents et leurs lieux de vie qui pourraient dans certains cas ne plus exister. Nous avons laissé des valise ici derrière nous, qui en fait représentent tout nos résidents. Donc sinon plus de maison, où est ce qu'ils vont aller et devront faire leurs valises ? Plus de logements ? on a un permis d'urbanisme qui a été refusé et notre maison de retraite ne correspond plus à certaines normes. Qu'est ce qu'on fait si on l'a pas ? » Explique Marie-Cécile, Ergothérapeute au Home Jean Renard Brasseur.
Le permis d'urbanisme du projet du nouveau Home Renard a été accordé fin 2023, mais suite à un recours au Conseil d'État de cinq riverains, ce permis a finalement été annulé par le Conseil d'État en raison d'un arbre remarquable. «Tout était là, tout était en ordre de marche. On avait aussi la liste des entrepreneurs qui avaient soumissionné pour faire les travaux. On avait toutes les autorisations, on avait la pelle en main pour redémarrer et ce recours est intervenu, lancé par cinq riverains et pour des éléments qui a posteriori, semble un peu dérisoire par rapport à l'enjeu, en tout cas de la maison de repos. Donc, entre autres, l'argument sur lequel le Conseil d'État s'est arrêté c'est une question d'un arbre qui est chez un qui dont la ramure dépasse au dessus du terrain de la maison de repos et en dessous duquel, dans les plans, on avait compté faire passer un chemin pompier. Donc il se fait que cet arbre est considéré comme remarquable et donc on ne peut rien construire sous cet arbre. » Précise Benoit Magos, le président sortant du CPAS de Gréz-Doiceau.
Le 29 novembre, le CPAS de Grez-Doiceau a introduit une nouvelle demande de permis.« on ne lâche rien. Et donc on a réintroduit la correction nécessaire pour éviter que ce chemin pompier passe sous l'arbre. Il y a eu une validation du service de secours et des pompiers. Validation aussi du DNF pour vérifier que ça correspondait aux exigences environnementales. Il y a aussi des compensations environnementales qui sont faites sur le terrain avec énormément de plantations, la recréation d’un verger, etc… Et donc le dossier a été réintroduit dans cet esprit là. On espère que sans doute pour fin février début mars de l'année prochaine, on aura le feu vert de la fonctionnaire de délégué. »
Dans le courant du mois de janvier. Une enquête publique concernant cette nouvelle demande de permis d'urbanisme sera organisée.