C’est une mauvaise surprise qui attendait Maxime Vandorpe à son retour de vacances, il y a quelques jours. Un courrier provenant du Tribunal de Bruges. A l’intérieur, une condamnation par défaut.
Des fausses plaques
"Je me retrouve condamné devant le Tribunal de Bruges à un retrait de permis, une amende jusquà 1600 euros et cinq ans d'inscription sur mon casier judiciaire", explique-t-il. Le problème, c’est que cet habitant de Braine-l’Alleud n’a pas commis les infractions mentionnées, à savoir un excès de vitesse, un retard de contrôle technique et une absence d’assurance. Les faits sont dus, selon lui, à la personne à laquelle il a vendu son ancienne voiture, il y a 4 ans. L’acheteur aurait réalisé à son insu une copie de la plaque d’immatriculation que Maxime Vandorpe a faite radier juste après la vente. "J'ai ici un avis de radiation de la DIV disant que ma plaque a été radiée le 30 janvier 2014. Cette personne a roulé avec des fausses plaques. La voiture est considérée comme 'exportée' au niveau de la DIV (NDLR : l'acheteur n'habite pas en Belgique). Mais la personne roule à nouveau avec les plaques quand elle vient en Belgique, ce qui provoque des PV, des amendes, et je ne sais rien faire".
A pied et en transports en commun
Ce n’est pas la première fois que le Brainois reçoit des invitations à payer des amendes pour des infractions qu’il n’a pas commise. A chaque fois, un envoi de l’avis de radiation de la plaque lui a permis de s’en sortir. Pensant que le document serait versé à son dossier, Maxime Vandorpe n’a, cette fois, pas effectué la démarche. Mal lui en a pris, puisque le résultat, c’est cette condamnation par défaut. S’il n’a pas payé l’amende de 1600 euros, il a tout de même envoyé son permis de conduire à la police pour éviter tout risque de sanction plus lourde. Pendant les 2 mois de retrait, impossible pour lui d’utiliser sa voiture. "Je peux juste la faire démarrer, mais je ne peux plus l'utiliser, elle ne peut plus quitter le parking privé. Je me déplace en transports en commun et à pied. Mais cela engendre des problèmes au niveau de mon travail parce qu'ils doivent me déplacer d'endroit et dans l'organisation d'une équipe, c'est compliqué".
Mais le plus problématique pour le Brabançon, c’est que son casier judiciaire est maintenant entaché par cette mésaventure. Maxime Vandorpe n’a pas encore pris d’avocat pour solutionner son problème, mais il a reçu le soutien de la DIV qui lui a suggéré de porter plainte à la police de Braine-l’Alleud.
François Namur - Images : Philippe Michaux