L'athlète du CABW Fanny Appes a été gravement poignardée par son ex-compagnon ce matin dans le train qui la conduisait sur son lieu de travail, en gare de Linkebeek. La sprinteuse camerounaise est actuellement hospitalisée à la clinique Saint Élisabeth à Bruxelles, ses jours ne sont pas en danger. Fort heureusement, un secouriste était présent dans le train dans lequel se sont déroulés les faits, il a pu lui porter secours immédiatement. L'auteur de l'agression est toujours en fuite d'après le parquet de Hal-Vilvoorde qui nous confirme les faits.
Une dizaine plaintes avaient vraisemblablement été déposées auprès de la police de Braine-l'Alleud suite au harcèlement que lui faisait subir son ex-conjoint, nous indique Noël Levêque, président du CABW. "Cela faisait plusieurs mois qu'il la harcelait verbalement et physiquement", ajoute-t-il.
Il n'a pas supporté son départ pour l'Afrique
Selon Noël Levêque, la situation aurait dégénéré fin août dernier, alors que l'athlète camerounaise souhaitait participer aux championnats d'athlétisme d'Afrique. À l'époque, son conjoint aurait tenté de l'en empêcher en déchirant son passeport. Fanny Appes aurait ainsi manqué une épreuve mais a tout de même pris part à la compétition. Les choses se seraient envenimées à son retour, après s'être séparée de son compagnon. Ce dernier aurait même intenté à la vie de Fanny Appes, tentant de la renverser avec sa voiture, il y a une dizaine de jours.
Noël Levêque, qui n'avait plus de nouvelles de sa protégée depuis le début de la saison hivernale, affirmait que Fanny Appes avait tenté de s'éloigner de son ex-conjoint, abandonnant son travail à la Maison des Sports de Nivelles ainsi que le club d'athlétisme nivellois.
Florentin Franche