Un acte gratuit, inutile et odieux a été perpétré cette nuit au lieu-dit de l'Arbre de la Justice dans la commune de Court-Saint-Etienne. Pour rappel, il s'agit d'un site situé sur le territoire du village de Sart-Messire-Guillaume et qui est à l'intersection de cinq routes menant vers Court-Saint-Étienne, Mellery, Mont-Saint-Guibert, Sart et Villeroux. Ce rond-point en étoile, qui se trouve non loin du château du Chenoy, abrite un tilleul central entouré de huit tilleuls disposés en couronne. Il avait été planté juste après la Deuxième guerre mondiale à cet endroit, qui est également un lieu de mémoire.
Ce tilleul très ancien, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, n'est donc désormais plus là. Il a été coupé volontairement par un ou des individus malintentionnés. C'est un habitant de la région qui a constaté le méfait vers trois heures du matin. Alertés, la commune et les pompiers se sont rendus sur place. L'arbre, âgé de plus de 70 ans, a dû être débité car il obstruait la voirie.
Que s'est-il passé ?
Selon les autorités communales, les faits se sont produits pendant la nuit avant trois heures du matin (des témoins nous ont confirmé que l'arbre était toujours là, hier, en soirée et même à 1h 30 selon un automobiliste). Le ou les auteurs ont d'abord tenté de couper l'arbre avec une hache (des traces ont été constatées sur le tronc). Plusieurs coups ont été portés au tilleul. Puis, le ou les responsables ont carrément utilisé une tronçonneuse pour abattre l'Arbre de la Justice présent là depuis plusieurs générations.
Selon Vincent Pireyn, le premier témoin à être arrivé sur place vers 3 heures du matin, l'arbre était alors déjà par terre, en travers sur la voirie du rond-point. Il avait été abattu.
Du côté de la commune, on nous confirme qu'un arbre sera bien replanté à cet endroit. En attendant, une enquête a été ouverte et est en cours. Un appel aux témoignages a, d'ores et déjà, été lancé par certains via les réseaux sociaux. Si vous avez des informations concernant cet acte, vous êtes, en tout cas, invités par les autorités communales à appeler la police locale.
Geoffrey Baras, Jérémie Jussy, Mathieu Baugniet et Quentin Weckhuysen