158 métiers sont en pénuries en Wallonie. Il y en avait 141 en 2022 et 126 en 2021. Il y a donc 25% de métiers en pénurie en plus depuis 2021. Un des métiers concerné est celui de boucher. TVCom s'est donc rendu chez Sprimont à Perwez pour mieux comprendre les retombées de cette situation.
5 bouchers et 3 apprentis pour faire tourner 2 boucheries et un camion pour le marché, c’est le défi quotidien des employés de Sprimont. Il faut couper la viande, la préparer mais aussi faire les préparations et les plats. Un travail beaucoup plus compliqué et physique que ce qu’on croit ! Et le manque de bouchers sur le marché de l’emploi rajoute une nouvelle contrainte : des horaires plus longs pour les ouvriers !
Le risque sur le long terme, c’est aussi que les bouchers ne soient pas remplacés dans les années à venir et que le savoir-faire se perde. Il y a aussi un problème de formation ! Il n’y a pas assez d’élèves et les endroits de stage deviennent rares !
Pour essayer de pallier à la situation, des aides ont été mises en place. L’IFAPME et le Gouvernement wallon, ont notamment prévu un remboursement du minerval de la formation de boucher mais aussi d’autres métiers en pénurie. De manière plus générale, un chômeur de longue durée qui trouve un emploi dans un « métier en pénurie » aura aussi droit à une allocation complémentaire de l’ONEM. Et du côté du Forem, il y a également plusieurs primes disponibles en fonction des différents métiers en pénuries.