Comment se porte le marché de l’immobilier en Brabant wallon ? Les notaires de la province ont répondu à cette question ce lundi matin, en ouverture de la semaine de l’immobilier. L’activité du secteur a été en forte hausse lors de l’année 2019. Les prix ont aussi augmenté, particulièrement dans certaines communes.
Des records en Brabant wallon
L’activité immobilière a été intense en Brabant wallon en 2019. +13,9% par rapport à l’année précédente, c’est plus que l’augmentation pourtant déjà importante enregistrée au niveau national (+8,9%).
Pour analyser les prix, les notaires se basent depuis quelques années sur le prix médian plutôt que sur le prix moyen. C’est à dire que 50% des biens sont vendus plus cher que ce prix médian et 50% à un coût inférieur. A ce niveau là aussi, le Brabant wallon se différencie du reste de la Wallonie. Une hausse du prix médian des maisons de 4,3% depuis 2018 et de 14,8% depuis 2015 pour le faire passer pour la première fois au delà des 300 000 euros. C’est à Lasne que le prix médian est le plus élevé : 500 000 euros, tandis qu’Hélécine ferme la marche avec 195 000 euros. Globalement, on distingue un triangle d’or formé des communes de Braine-l’Alleud, Braine-le-Château, Waterloo, La Hulpe, Lasne, Rixensart, Wavre, Ottignies-LLN, Mont-Saint-Guibert, Walhain, Chastre, Grez-Doiceau et Beauvechain où le prix médian dépasse 300 000 euros. Les extrêmes de la province sont, eux, moins chers. Seules quelques communes enregistrent une tendance à la baisse. En ce qui concerne les appartements, le prix médian est monté à 230 000 euros pour le Brabant wallon, en hausse de 3,8%, loin devant les chiffres nationaux. C’est à Waterloo que le prix médian est le plus élevé : 280 000 euros. Mais Braine-l’Alleud se signale par une poussée de 17,4%.
La tendance va-t-elle se poursuivre durant les prochaines années ? L’activité immobilière et les prix vont-ils encore augmenter en Brabant wallon ? Pas si sûr, répondent les notaires, en basant leur prédiction sur les recommandations de prudence émises par la Banque Nationale de Belgique concernant l’octroi de crédits.
François Namur - Images : Dominique Tournay