Des réductions affichées sur pratiquement toutes les enseignes. Non, les soldes n’ont pas encore commencé. Ce vendredi 24 novembre était le jour du "Black Friday".
Tenir le cap
Le "Vendredi Noir" tient son nom des foules qui se ruent dans les magasins aux Etats-Unis, le lendemain de Thanksgiving. Une tradition américaine qui ouvre la saison du shopping de Noël outre-Atlantique. Pour les commerçants, c’est l’occasion de casser les prix durant une journée seulement. "C'est évidemment une occasion d'attirer le client mais aussi de leur faire un cadeau, je trouve ça vraiment chouette, témoigne Christine Alart, responsable d'un magasin situé à la Chaussée de Bruxelles à Waterloo. Il faut tenir le cap et se moderniser avec de tels évènements."
Aubaine ou incitation à la consommation ?
Tenir le cap? C'est bien ça le problème pour Jacqueline Renard, Présidente de l'Association des commerçants et indépendants de Waterloo (ACIW). "C'est sûr que lorsqu'on affiche 20%, les clients achètent mais nous, on ne se retrouve plus dans notre chiffre d'affaires" se confie-t-elle. Selon la Présidente, les petits commerces n'arrivent plus à suivre les grandes enseignes qui enchaînent les promotions toute l'année. Des promotions qui n'étonnent même plus les clients : "des soldes, il y en a toute l'année, nous confie une cliente régulière. Black Friday ou non, cela ne change rien pour moi."
Black Friday: une aubaine ou une incitation à la consommation ? Chacun fait son choix. L'année dernière, le nombre de transactions bancaires a augmenté de 45% lors de ce vendredi noir.
Florence Gusbin - Images : Samuel Francis