L’affaire Pélicot en France secoue l’Europe et remet en avant les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. Elle libère également la parole et tente de faire changer la honte de camp.Chez nous, en Belgique, la situation n’est pas plus rose… Sur les campus universitaires par exemple, une étudiante sur 5 a déjà été victime de viol lors de soirées sur le campus. Comment cela peut-il encore arriver ? Que font les universités ?
D’après les derniers chiffres d'Amnesty international, 47 % des Belges ont déja été victimes de violence sexuelle.
C’est quasiment une personne sur deux !
Et parmi eux, les femmes, les jeunes et les personnes de la communauté LGBTQ+ sont surreprésentés !
Les cas dans les universités particulièrement alarmants.
D’après la dernière étude de l'UCLouvain sur le sujet, 14% des étudiants ont été confrontés de façon répétée à des formes de violences sexistes et sexuelles. Et cela peut aller jusqu’au viol ! L’enquête relève que plus de 6% des étudiants de l’UCLouvain ont subi au moins un viol sur le site de l’université. Au sein des étudiant·es actifs au sein de
l'animation étudiante, les victimes sont encore plus nombreuses ! C'est le cas pour 20,1% des étudiantes et 5,6% des étudiants. Un fait qui n’est pas lié spécifiquement à l’alcool comme on l'entend souvent, mais bien à la méconnaissance du consentement !
Pour essayer d’y remédier, l’Uclouvain a décidé de remettre les choses au clair ! Les violences sexistes et sexuelles sont sévèrement punies. L'université essaie également de faire un maximum de prévention.