À Bruxelles, Mons, Liège ou encore à Louvain-la-Neuve, des étudiants manifestent contre la réforme du décret paysage. L’objectif : le retrait de cette réforme et ce, dès à présent.
Il est 13 heures quand une soixantaine d'étudiants commencent à chanter des slogans comme "paysage, ça dégage" ou encore "Bertieaux, tu nous mens". Pour la Fédération des Étudiants Francophones, la FEF, il faut continuer de mener des mobilisations "actuellement, un étudiant doit réussir sa bac 1 en deux ans, mais c'est mettre un compte à rebours sur le dos des étudiants. C'est inconcevable. L'objectif, c'est de persister et de se battre jusqu'au bout pour le retrait de la réforme du décret paysage", confie Hajar Benachemi, la responsable campagne de la FEF.
Il y a quelques jours, une pétition avait été lancée. 48.000 signatures ont déjà été récoltées, mais pour la ministre de l'Enseignement supérieur, Françoise Bertieaux, "la démarche de la FEF est mensongère. Elle crée l’illusion qu’il est possible de remettre la réforme du décret en question alors qu’il n’en est rien. Aucun débat n’est à l’ordre du jour. C’est un vieux dossier, il est voté, d’application et aucun changement n’est d’actualité !". Des propos qu'elle déclarait ce matin dans La Libre.
L'AGL, l'assemblée générale des étudiants de Louvain était aussi présente à Louvain-la-Neuve. Face à ces déclarations très claires et strictes, ils répondent "la ministre a la compétence de retirer cette réforme, il y a encore moyen de revenir dessus. Tout ça, c'est une question de choix politique", précise Adélie Pirlet, la présidente de l'AGL.
Si pour ces étudiants il y a encore une possibilité de faire changer les choses, ils se donnent rendez-vous le 1 mars prochain, mais cette fois ci tous ensemble devant le bureau de la ministre.