Depuis ce mardi matin, deux projets pilotes de covoiturage innovants ont été lancés au nord et au sud de l'autoroute E411, à Wavre et à Arlon. Ces projets, premiers du genre en Europe, ont pour objectif de diminuer la congestion automobile à l'approche de Bruxelles et de la frontière luxembourgeoise.
Comment ça fonctionne ?
La bande d'arrêt d'urgence peut être empruntée en cas d'embouteillage, avec une vitesse maximale autorisée de 50 km/h, par tout véhicule léger comprenant au minimum 3 personnes, conducteur compris à son bord. Ce projet est quant à lui mis en place en province du Brabant wallon, entre Wavre et Rosières, soit sur environ 4 kilomètres et concerne les voies en direction de Bruxelles.
Des dispositifs électromécaniques permettront de vérifier si ces consignes sont bien respectée
Deux points de contrôle par zone pilote sont installés, ils se composent de :
* deux caméras ANPR, permettant de relever les plaques du véhicule (avant et arrière), de définir le type de véhicule qui emprunte la bande et de calculer sa vitesse.
* deux caméras d'analyse d'images de dernière génération, qui, grâce à une série de clichés pris au travers du véhicule et à un logiciel de détection faciale déterminent le nombre d'occupants à bord du véhicule.
* deux caméras d'environnement permettant une vue globale sur le trafic.
Ces informations sont centralisées au Centre Perex. Pour tout véhicule dont le gabarit est inadapté ou dont les occupants ne sont pas suffisamment nombreux, une fiche de verbalisation sera créée et transmise pour validation à la Police. Les amendes pourront s'élever à 58 €.
Ces projets pilote seront évalués sur une période d'un à deux ans, pour juger la pertinence d'une extension à d'autres zones, d'autres portions du réseau structurant pourraient en effet à l'avenir offrir une bande rapide pour les covoitureurs.
Thibault van Raemdonck - images: Adrien Broze - Sources SOFICO