Walibi accueillait le Grimpday, une compétition internationale de sauvetage en milieux périlleux, ce jeudi. Une première pour l'évènement organisé depuis 2006 en province de Namur.
On pourrait croire que toutes les attractions de Walibi étaient en panne ce jeudi ! Il n'en était pourtant rien. Le parc n'accueille plus aucun visiteur depuis le 31 août, date de fin de saison. En lieu et places de personnes en quête de sensations fortes, 168 secouristes venus des quatre coins du monde se mesuraient les uns aux autres sur quatre scénarios taillés sur mesure sur autant d'attractions du parc.
Sur le Dalton Terror, qui culmine à plus de 70 mètres de haut, les grimpeurs devaient par exemple descendre une victime sur une civière en s'assurant que celle-ci ne bascule pas, dans des conditions plutôt difficiles entre le vent, la hauteur et la configuration des lieux. Sur le Vampire, une victime est bloquée sur un siège, il faut la descendre à l'aide de cordes. Chaque fait et geste est scruté par un évaluateur qui note l'exercice, en vue de classer, à l'issue de 4 journées de compétition, les équipes selon leurs prestations.
S'améliorer par l'observation
Derrière la compétition, c'est avant tout l'échange de bons procédés qui intéresse les secouristes en lice. Harnachés de la tête au pied, ces militaires, pompiers, policiers et membres de la protection civile s'observent, notent, évaluent les exercices auxquels ils sont confrontés pour s'améliorer. Ils viennent du Chili, du Canada, de Belgique, du Japon... au total, 18 nationalités étaient représentées avec des techniques parfois très différentes. Pour ces hommes et femmes, le Grimpday est une façon d'acquérir de nouvelles compétences ou de gagner en expérience en se frottant à des terrains qu'ils n'avaient jusqu'alors pas eu l'occasion de rencontrer dans leur carrière.
L'an prochain, le Grimpday s'envolera vers la France, où des environnements encore bien différents des attractions de Walibi attendent les grimpeurs.
Florentin Franche - Images : Arnaud Dedier