La vidéo joue un rôle prépondérant dans le sport. Le Waterloo Ducks l'a bien compris et a décidé de s'équiper d'un nouveau système pour filmer les rencontres. Le "camera-tracking", voilà le principe. Sa particularité, c'est de filmer et suivre un capteur, sans que personne ne soit derrière l'objectif. Postée en bord de terrain, la caméra fonctionne avec l'aide de trois balises GPS disposées sur les autres côtés du terrain. Une zone en losange est alors délimitée. Les joueurs à suivre, eux, doivent porter un tag. Celui-ci est identifié par la caméra grâce à un système de géolocalisation. L'objectif, c'est d'analyser individuellement les performances des joueurs. Placement, gestes effectués, et bien d'autres choses peuvent être corrigées.
Utilisé principalement pour l'équitation
L'outil a été importé en Belgique par Frédéric Barré, l'un des administrateurs du Watducks. Développé en France, le système "Pixio" s'applique à différents types d'utilisation. L'équitation représente 80% du marché de la clientèle. En Belgique, seules les Red Panthers en salle, l'équipe nationale féminine de hockey, utilisent également l'outil. Celui-ci est arrivé en test dans notre pays il y a un an et demi. Mais ce n'est qu'à la fin de l'année 2018 que le Wat' à commencé à s'en servir. Un système très utile pour améliorer les performances, dont le coût s'élève environ à 3000€.
Un système vidéo complémentaire
Mais le club waterlootois était déjà équipé d'un autre système vidéo. Pour la troisième saison consécutive, le Wat' filme les matchs de certaines de ses équipes depuis un échafaudage installé derrière un goal. Ce système se différencie de l'autre par un cadrage plus large et avec un point de vue aérien. Le codage se fait alors en direct pendant le match par une analyste vidéo. Celui-ci a pour but de classer et pré-découper tous les types de phases pour faciliter le travail de l'entraîneur.
Quentin Weckhuysen - Images : Samuel Francis