La Fédération Internationale de Hockey (FIH) l'a annoncé ce lundi : la Coupe du Monde de Hockey 2026 accueillie au futur stade régional de Wavre devra se disputer sur un terrain humide. Envisagés en vue de réduire l'empreinte écologique du sport, les terrains secs sont encore prématurés.
Le projet initial de stade à Wavre impliquait la construction d'un gazon sec. Or, la technologie, testée pour la première fois lors d'une compétition officielle, à Oman fin janvier, n'a semble-t-il pas convaincu la FIH : "Bien que les efforts en vue du développement d'un gazon sec se poursuivent, il est nécessaire de prendre dès maintenant une décision sur le gazon qui sera utilisé lors de la Coupe du Monde FIH 2026 [...] Par conséquent, le CE a décidé que la Coupe du Monde de Hockey FIH 2026 se jouera sur un gazon arrosé."
Selon les premiers retours, les terrains secs testés lors de la Coupe du Monde à Oman causeraient davantage de blessures que les terrains humides.
La facture va s'alourdir, mais les délais restent inchangés
Ré-évalué à la hausse à plusieurs reprises, en raison de la hausse du prix des matériaux puis des inondations, le coût du stade devrait encore grimper quelque peu. Un bureau d'études a lancé une analyse des implications financières dès l'annonce de la FIH. La part du financement engagée par la Ville de Wavre reste inchangée, nous confirme l'échevin des Sports Luc Gillard. Le scénario avait d'ores et déjà été prévu. C'est donc la Fédération belge de Hockey qui devra couvrir le surcoût qu'implique la construction d'un terrain humide. Un surcoût qui devrait resté modéré toutefois puisque le revêtement du terrain est pris en charge par le sponsor de la Coupe du Monde. En revanche, les cuves d'approvisionnement en eau devront être agrandies.
Luc Gillard se montre également rassurant vis-à-vis des délais. Le changement de plan ne devrait pas affecter le bon déroulement des travaux. Un chantier entamé en octobre dernier et dont l'issue est prévue à l'horizon 2025.
Florentin Franche