Pour le 31 décembre 2023, une directive européenne impose que les biodéchets, devront être collectés séparément et recyclés. La réglementation wallonne en matière de gestion des déchets s’articule autour du principe de "pollueur-payeur" et impose aux communes le "coût-vérité" c’est-à-dire de faire payer aux ménages le coût réel des frais de collecte et traitement de leurs déchets. Voilà pourquoi plusieurs communes vont ou ont opté pour les poubelles à puces (une pour les déchets résiduels, l’autre pour les déchets organiques). D’autres ont choisi d’introduire un sac spécifique de 25 litres (vendu 0,50 euros) pour les déchets organiques.
Après Chastre en 2016
C’est au tour de Chaumont-Gistoux, depuis le 1er janvier, d’introduire deux conteneurs à puces, Rixensart emboitera le pas en février, Beauvechain et Walhain en mars. En 2021, les communes de Perwez, Ramillies et Grez-Doiceau remplaceront le sac blanc par des poubelles à puces.
Moins vous produisez, moins vous payez
Chaque conteneur à puce est équipé d'une puce électronique, ce qui permet d'identifier le ménage. Cette puce électronique enregistre le nombre de levées de chaque conteneur et le poids des déchets déversés. La facture déchet est donc établie en fonction des quantités de déchets produits.
Thibault van Raemdonck - Images : Samuel Francis