Nouveau projet d'accueil au Home Reine Astrid à La Hulpe. Huit enfants seront hébergés dans un nouvel espace misant davantage sur les besoins individuels que collectifs. Ce projet pilote, lieu de reconstruction, va durer deux ans.
C'est un beau projet qui a été lancé officiellement ce jeudi au SASPE, le service d'accueil spécialisé de la petite enfance de La Hulpe. Un SASPE du Home Reine Astrid géré par l'ONE et qui est agréé pour 56 enfants. "Ici, on accueille des enfants placés pour des raisons de maltraitances ou de négligences familiales mais aussi des enfants en attente d'adoption", souligne Magali Kremer, la directrice du Home Reine Astrid de La Hulpe. "Ce qu'on observe, c'est que les enfants arrivent ici de plus en plus en souffrance et restent plus longtemps qu'auparavant. Nous avons donc réfléchi à un projet plus adapté à ces situations."
Un projet pilote d'une durée de deux ans
Après avoir muri le projet, il a vu le jour officiellement ce jeudi en la présence de la ministre de la petite enfance, de la jeunesse et de l'aide à la jeunesse, Valérie Lescrenier. "Des projets comme celui-ci, qui permettent aux enfants de se reconstruire pour mieux affronter le monde des adultes, sont très bénéfiques. C'est un beau projet transversal", indique la ministre. À voir si ce projet sera élargi à d'autres SASPE. Il se veut, en tous cas, un lieu de vie où tout est pensé moins en terme de collectivité mais davantage axé sur les besoins individuels. D'ailleurs, avec sa cuisine, sa salle de bain, ses chambres plus petites et son espace salon, l'endroit pourrait s'apparenter à un appartement classique. Mais ce sont bien huit enfants de 0 à 6 ans qui vivent ici, entourés d'une équipe de six agents éducatifs, de psychologues et d'assistants sociaux.
"Je crois en ce projet parce qu'il est plus adapté aux besoins des enfants et qu'il va leur permettre de se reconstruire. C'est un lieu de réparation pour que ces enfants soient prêts à devenir des adultes autonomes et remplis de confiance en eux. Et puis, cela permet aussi, par exemple, de ne pas diviser une fratrie", ajoute Magali Kremer. Le projet sera constamment évalué durant ces deux années pour éventuellement être élargi à d'autres structures.
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