La commune de Braine-l'Alleud a dévoilé ses chiffres liés à la zone de police. Et le constat est clair, les tendances générales sont à la baisse. Si les cambriolages diminuent nettement, la cybercriminalité est par contre toujours bien présente.
Parmi les principales préoccupations des brainois, on retrouve, au niveau de la sécurité, la question des cambriolages. Au fil des ans, ceux-ci ont nettement diminué comme l'explique Stéphane Vanhaeren, Commissaire divisionnaire et Chef de corps. "La réalité sur notre territoire, c'est qu'il y a 50% de cambriolages en moins par rapport à il y a vingt ans. Hors, la population a très nettement augmenté, ainsi que le nombre de logements et les activités économiques".
La cybercriminalité se stabilise mais la précaution reste de mise
"De nos jours, les opérations bancaires se font à domicile au lieu de les faire chez son banquier. Et c'est la première année, l'année dernière, où on voit un petit tassement au niveau du nombre d'infractions informatiques. Mais il ne faut pas crier victoire. Il faudra analyser ça sur les années à venir et on doit déjà travailler sur la prévention, sensibiliser les gens à être attentifs. Car ce qu'on constate, c'est qu'on est moins sûr chez soi lorsqu'on effectue des opérations informatiques que sur la rue." précise Stéphane Vanhaeren.
Le sentiment d'insécurité dans la quartier de la gare ne se reflète pas dans les chiffres
"Je ne connais aucune gare en Belgique qui n'est pas mise en exergue par le public pour un sentiment d'insécurité. Quoi qu'il en soit, vous avez différentes activités sur ce plateau de la gare et il est un fait évident que là om vous avez plus d'activités, vous avez également par définition plus d'infractions. Mais on ne peut pas dire que le quartier de la gare soit un quartier criminogène ou comme je l'entends parfois, coupe-gorge. Au niveau des chiffres qui sont objectifs et validés, ils ne confirment pas que ce soit un endroit de la sorte sans pour autant exclure l'un ou l'autre fait, que les choses soient bien claires. Car le risque zéro en matière de délinquance n'existe pas".