Avec actuellement six sièges au conseil provincial, le PS entend défendre sa place pour la prochaine législature et récupérer un siège. Le mot d'ordre de ces élections est le suivant : sauvegarder l'existence de la Province.
Le Parti socialiste réagit fermement à la proposition du nouveau gouvernement wallon. Une suppression des conseils provinciaux d'ici 2030 ? Le PS n'en veut pas. Pour eux, la Province est essentielle pour les habitants. Elle l'a été et le sera comme l'explique Louison Renault, tête de liste pour l'Ouest du Brabant wallon. "Il y a plein d'exemples où la Province est nécessaire comme la zone de secours. La Province met plus de treize millions, ce qui fait trente-deux euros par habitant, donc c'est un investissement pour le bien-être et la sécurité des habitants. Ça veut dire que les communes ne doivent pas mettre cette somme par habitant. Si on prend la ville de Nivelles, elle devrait mettre un million. La Province a aidé aussi au niveau des inondations et il y a aussi le soutien associatif. La Province, c'est l'organe de proximité, d'aide aux communes et aux citoyens." Si le PS ne veut pas de suppression, il ne s'oppose pas à une potentielle réforme.
Au côté de Louison Renault, on retrouve Sophie Marcoux, originaire de Braine-l'Alleud. Elle désire défendre le dossier de l'enseignement provincial. Une compétence aux mains d'Isabelle Evrard, tête de liste pour l'Est du Brabant wallon et députée provinciale sortante. "L'enseignement provincial, c'est essentiellement du professionnel et technique même si il y a aussi du général. C'est un enseignement où on a besoin de nombreux matériaux et ce sont des moyens qu'une province peut donner à ce genre d'enseignement. Donc pour moi, c'est important de pouvoir préserver tout ce qu'on peut donner pour que cet enseignement soit dynamique."
Le niveau fédéral n'est pas le niveau provincial
Les dernières élections fédérales ont été un coup dur pour le Parti socialiste mais ce dernier ne baisse pas les bras. "C'est sûr que c'est toujours un signal de la population parce qu'en général, ce qui se reproduit quelques mois plus tard est un petit peu le reflet de ce qui s'est passé au régional et fédéral. Mais ici, je pense que ce n'est pas la même façon de voter. Je pense que la Province reste un niveau de pouvoir de proximité. Peut-être qu'il y a des gens qui votent plus pour des personnes que pour des partis. Donc il faut être attentif à tout ça, retenir le message qui a été donné et travailler en sorte pour progresser", explique Cédric Verté, deuxième sur la liste du district Est.