Le 11 octobre 1974, il y a tout juste 50 ans, Christian de Duve recevait le Prix Nobel de Médecine ! En 2004, il y a 20 ans, pour TVCom, Christian de Duve nous avait accordée une longue interview sur ce prix, ses recherches mais aussi sur sa vie à Néthen dans le Brabant wallon.
L'histoire raconte qu'il était 5 heures du matin quand le téléphone de Christian de Duve a sonné pour lui annoncer cette incroyable nouvelle. le chercheur belge qui travaillait sur les molécule habitait alors à New York. Ses recherches de l'époque l'avaient en effet emmené à la Rockfeller University.
Il y a 20 ans, en 2004, pour le 30e anniversaire de ce prix, le chercheur, médecin et bio-chimiste avait accordé une longue interview à TVCom. Un entretien balancé entre science, philosophie et petits plaisirs de la vie...
Côté science, Christian de Duve nous expliquait alors l'origine de ses recherches : "Nous sommes tous composé de cellules. À cette époque, on commençait à en apprendre davantage sur leur fonctionnement et leur composition. Avec mon équipe, nous sommes allés plus loin dans cette compréhension !"
À la question de savoir s'il a gardé un souvenir précis du jour où il a reçu son prix, Christian de Duve répond avec petit sourire et une grande modestie : "C'était il y a longtemps. Je me suis habitué à la chose. Mais ce fût une belle surprise et un grand plaisir."
Néthen, un havre de paix
Côté philosophie, notre chercheur, auteur de plusieurs ouvrages de références, nous avait partagé sa vision du futur. "La vie pourrait subsister sur la terre environ 5 milliards d'années à partir d'aujourd'hui. Donc nous ne sommes pas en mesure d'imaginer le futur. Notre imagination en est incapable (...) Vu les technologies que nous possédons, j'espère que les générations futures les utiliserons avec sagesse. En tout cas, avec plus de sagesse que l'humanité d'aujourd'hui !"
Pour les petits plaisirs de la vie, Christian de Duve aimait se ressourcer chez lui, en pleine nature à Néthen. "La vallée de la Néthen est un cadre superbe. Avec mon épouse, nous nous réjouissons de nous y retrouver aujourd'hui."