Le TEC recherche des mécaniciens. En Brabant wallon, il en manque six. C'est un métier qui est aujourd'hui en pénurie.
Dans l'atelier de mécanique du dépôt TEC à Baulers, il y a des bus qui défilent tous les jours. Pour certains, il faut remplacer des pièces, pour d'autres, c'est l'heure de l'entretien. Autrement dit, il y a beaucoup de travail pour les mécaniciens. Parmi le personnel, il y a des profils juniors et seniors. Tous sont passés par la formation du TEC, une formation de six mois qui débute après l'engagement et se réalise en trois axes comme nous l'explique Patrick Lambot, responsable des ateliers pour le Brabant wallon : "On a les formations internes. Quand on a des nouveaux engagés, ils sont parrainés par un mécanicien qui a de l'expérience et de l'expertise. Cela permet de leur faire découvrir le monde de l'autobus. On a les formations qui sont données par l'Académie de la mobilité qui est une cellule de formation interne au groupe. Ils ont des formations de base au niveau de l'électricité pneumatique par exemple. Ils ont également des formations qui sont beaucoup plus poussées sur des modules comme la climatisation, motorisation, dépollution, l'hybridation, etc. Et alors on a le troisième canal, ce sont les formations des constructeurs, où là ce sont les constructeurs des bus qui viennent sur site pour dispenser les formations et apporter leur expertise en la matière".
Un métier en pénurie
Actuellement, il y a 18 mécaniciens qui travaillent pour le TEC en Brabant wallon. Une situation qui semble correcte et pourtant, il manque encore six mécaniciens pour compléter les équipes et avoir suffisamment de main-d’œuvre. "Je pense qu'il y a un manque d'écoles techniques dans la région. Ça n'aide pas. Après, est ce que c'est l'attrait du métier ou peut-être la méconnaissance du métier ? On a beaucoup de de fournisseurs qui viennent et qui affirment ne pas connaître ce qui s'y fait et ce qu'il y a derrière. Donc on essaye de valoriser tout ça en faisant des journées portes ouvertes et en faisant un maximum de publicité au niveau des réseaux", explique Patrick Lambot.
Le TEC recherche des profils juniors mais aussi seniors. Les offres d'emploi sont ouvertes à tous et toutes.