Le Salon de l’auto 2025 relance les ventes de véhicules neufs avec des promos alléchantes, mais le marché de l’occasion, en plein essor, séduit aussi de nombreux acheteurs. Neuf ou occasion, chacun y trouve son compte selon ses besoins et son budget.
Le retour du Salon de l’auto marque un moment clé pour le secteur automobile. Entre promotions attractives et stocks abondants, les concessionnaires redoublent d’efforts pour séduire les acheteurs. Mais face à un marché de l’occasion en plein essor, comment les ventes de véhicules neufs résistent-elles ?
Le marché du neuf tient bon
Malgré la popularité croissante de l’occasion, le neuf affiche une bonne santé. Jean-Philippe Evrard, directeur de Renault Motors Wavre, se réjouit des performances de 2024 : "L’occasion s’est bien portée, mais cela ne nous a pas empêchés de très bien travailler. Notre objectif est d’expliquer aux clients les technologies disponibles et adaptées à leurs besoins."
Pour renforcer cet intérêt, les concessions misent sur des stratégies pendant le Salon de l’auto : "Nous avons plus de 1 300 véhicules en stock avec des remises importantes. C’est une stratégie forte qui permet de répondre rapidement aux attentes des clients."
L’occasion, un marché en plein essor
Face à la hausse du prix moyen des véhicules neufs, l’occasion attire de plus en plus d’acheteurs. Jérôme Bousman, responsable de Soco Wavre, explique : "Les clients cherchent des véhicules récents, faiblement kilométrés, mais plus accessibles. Nous proposons des voitures reconditionnées, avec tous les points vérifiés, et garanties jusqu’à sept ans. Cela rassure les acheteurs."
La transparence est essentielle : chaque véhicule est minutieusement inspecté et contrôlé avant la vente, offrant de la confiance aux acheteurs.
L’électrique, une voie encore limitée
Le marché de l’électrique, lui, reste marginal, particulièrement sur le segment de l’occasion. Jean-Philippe Evrard observe :
"Les voitures électriques coûtent très cher aux constructeurs, et les primes fédérales et régionales s’estompent. Cela limite les possibilités." Jérôme Bousman complète : "Aujourd’hui, l’électrique est surtout destiné aux indépendants et aux sociétés. Il n’y a pas d’incitant fort pour les particuliers. Le marché électrique d'occasion est très limité pour l'instant."
Une période stratégique
Le mois de janvier représente une belle partie du chiffre d’affaires annuel des concessionnaires. Avec des promotions attractives et une communication renforcée, l’objectif est clair : convaincre. Pour les consommateurs, le choix entre neuf et occasion dépendra de leurs besoins, de leur budget et de leurs priorités. Trouver le bon équilibre reste essentiel pour faire un achat judicieux.