Les Journées wallonnes de l'eau se tiennent jusqu'au 31 mars. C'est l'occasion idéale pour mieux comprendre comment sont traitées nos eaux usées. Comme à la station d'épuration de Florival, à Grez-Doiceau. Visite des lieux...
Pas question de se la couler douce dans ces grands bassins. Ici, la station d'épuration de Florival traite les eaux usées de 20.000 habitants de Grez-Doiceau et ses environs. "Dès que vous tirez la chasse ou que vous faites couler de l'eau dans votre évier... même l'eau de votre machine à laver, tout vient ici", explique Raphaël Lateur, le chargé de communication de in BW. "Ces eaux usées arrivent via les égouts et elles sont assainies, traitées, lavées..."
Ces eaux usées sont d'abord prétaitées. On appelle ça le dégrillage. Les déchets d'une certaine taille sont éliminés et recueillis dans des containers. "Ces déchêts sont variés. Il y a des cailloux, des branchages mais aussi des serviettes et autres lingettes. C'est un fléaux ça les lingettes. Il faut sensibiliser les gens. Ne jetez pas ça dans vos toilettes", avance encore Raphaël Lateur.
Pour l'étape suivante, l'eau passe dans un bassin contenant des bactéries qui se nourrissent de ses polluants. Ces bactéries nettoient cette eau de manière naturelle. "Oui, tout est naturel", enchérit Raphaël Lateur. "Quant aux boues collectées dans nos bassins, une fois épaissies, elles sont distribuées aux agriculteurs de la région et utilisées comme engrais !"
Point d'eau et d'arrivée
L'eau assainie termine son chemin dans un bassin clarificateur. Sa couleur est on ne peut plus claire. Et ce n'est qu'àprès qu'elle est reversée dans la Dyle...
Ce dimanche 24 mars, pour les Journées wallonnes de l'eau, la station d'épuration de Florival (mais aussi celle de Waterloo) sera ouverte au public au gré de leur balade... au fil de l'eau, bien entendu. Elle servira également de point d'arrivée aux kayakistes qui auront navigué sur la Dyle depuis Court-Saint-Etienne !